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      • 장 폴 사르트르의 「어떤 패배(Une defaite)」 연구번역

        한동민 高麗大學校 大學院 2011 국내석사

        RANK : 247631

        Ce mémoire de maîtrise est une traduction-recherche de « Une défaite » de Jean-Paul Sartre. « Une défaite » est contenue dans les Écrits de Jeunesse de Jean-Paul Sartre, dont les textes ont été rassemblés, édités, présentés et annotés par Michel Contat et Michel Rybalka, chez Gallimard en 1990. Les Écrits de Jeunesse contiennent les écrits de Sartre de 1922, lorsqu’il avait dix-sept ans, jusqu’à 1932-1933, quand il était âgé de vingt-huit ans environ. Dans leur introduction à ces Écrits de Jeunesse, Michel Contat et Michel Rybalka écrivent : « où commencent et où s’arrêtent les écrits de jeunesse? Sartre, si l’on en croit Les Carnets de la drôle de guerre, Les Mots et ses entretiens autobiographiques, a commencé à écrire dès l’âge de sept ans. De la poésie versifiée, d’abord, puis des “romans”, récits d’aventures plagiant ses lectures et “toujours inachevés”. Nous avons ainsi, de l’âge de sept ans à l’âge de dix-sept ans (1922, date du premier texte conservé), une première série d’écrits d’enfance, dont les manuscrits sont détruits ou perdus(...). » (Écrits de Jeunesse, ci-dessous “ÉdJ”, pp. 10-11, ci-après “p.” et “pp.” seront omis) Comme nous le voyons ici, les Écrits de Jeunesse sont les premiers écrits de Sartre vérifiables. « Nous les avions découverts avec éblouissement, ils disent, comme des documents qui nous mettaient en contact direct avec les débuts littéraires de Sartre, mais aussi comme des textes où vibrait une énergie encore contenue mais déjà vigoureuse et aggressive, qui les rendait très singulier. (...) l’œuvre romanesque entière, premiers exercices compris, s’imposait par son unité autobiographique et sa force de contestation. » (ÉdJ, 10) « Et nous pouvons poser comme hypothèse que nous avons affaire à des écrits de jeunesse jusqu’au moment où Sartre se dégage de son “factum sur la Contingence”(première version de La Nausée) pour travailler continûment au projet romanesque et philosophique qui donnera La Nausée. » (ÉdJ, 17) Ils disent aussi que « c’est la préparation de ses Œuvres romasesques pour la Bibliothèque de la Pléiade qui a permis d’exhumer les manuscrits de jeunesse des tiroirs où ils dormaient depuis quarante ans. » (ÉdJ, 9) « La réponse est apportée par l’intérêt de la critique moderne pour la totalité de la production d’un auteur, brouillons et inédits compris, dès lors qu’il s’agit d’envisager les textes dans la perspective de leur genèse, que celle-ci soit d’ordre historique, sociologique, psychanalytique, narratologique, etc. (...) Cette exigence scientifique, qui peut paraître maniaque aux simples lecteurs d’une œuvre, est aujourd’hui partagée par un public grandissant. » (ÉdJ, 8) Dans Écrits de Jeunesse, mise à part l’appendice, cinq écrits sont insérés. On trouve ainsi une nouvelle, « L’Ange du morbide », trois romans, « Jésus la Chouette, professeur de province », « La Semence et le Scaphandre », « Une défaite », et un essai, « Er l’Arménien, ou l’Olympe chrétienne ». Dans leur introduction des Écrits de Jeunesse, Michel Contat et Michel Rybalka présentent « Une défaite » de la manière suivante : « Ecrire pour le public suppose déjà une représentation de celui-ci à travers un éditeur, dont les livres précédents ont constitué un public. Il est significatif que le premir éditeur auquel songe Sartre pour un roman, encore inachevé, mais auquel il commence à croire sérieusement, “Une défaite”, en 1927 ou 1928, est Gallimard, l’éditeur de Gide, de Proust, de la N.R.F. C’est bien leur public, le public de la littérature de pointe mais déjà en voie de consécration, qui est visé par le jeune écrivain, et non pas le public d’avant-garde touché par de petites revues expérimentales ou des éditions moins prestigieuses. Et c’est à Gallimard aussi qu’il adressera, en 1936, “Melancholia”/La Nausée, avec les malentendus, les interventions et les retards de publication que l’on sait. » (ÉdJ, 19) D’abord, si nous regardons la « Notice » de Michel Contat et Michel Rybalka du roman « Une défaite », nous apprenons qu’il s’agit d’un roman inachevé. Selon Simone de Beauvoir, il a été écrit en 1927, et aurait été « judicieusement refusé par Gallimard ». Le premier titre a peut-être été Empédocle(ÉdJ, 189). « Selon le témoignage de Sartre, il aurait remis le début de ce roman, une centaine de pages, à Nizan pour qu’il le fasse lire à Malraux, avec l’espoir que celui-ci le recommanderait à Gallimard. Ainsi “Une défaite” serait le premier roman auquel Sartre ait cru suffisamment pour le soumettre à un éditeur important. (...) Mais l’attitude ambivalente de Nizan à l’égard de Sartre et de ses premiers écrits peut faire douter qu’il ait beaucoup poussé à la publication et même à l’achèvement de ce roman. » (ÉdJ, 191-192) « Il est hors de doute, cependant, qu’il a existé une version mise au net et peut-être même dactylographiée du manuscrit de travail que nous publions, car Sartre n’a pu songer à le faire lire, sous cette forme, à ses intimes. Mais cette copie n’a pas été retrouvée. Quoi qu’il en soit, Sartre a certainement vécu l’acceuil de ce “premier” roman comme un échec. “Une défaite” est la dernière tentative romanesque que nous lui connaisons avant La Nausée. » (ÉdJ, 192) Sartre aurait eu l’idée du roman à la lecture de la biographie consacrée par Charles Andler à Nietzsche, ainsi que La Vie de Frédéric Nietzsche, de Daniel Halévy, et La Jeunesse de Nietzsche jusqu’à la rupture avec Bayreuth, de Charles Andler(ÉdJ, 190, 192-193). « En donnant vingt-trois ans à Frédéric, le personnage qui le représente, il le vieillit donc d’un an par rapport à lui-même au moment où il écrit. » (ÉdJ, 191) Le contenu concret qui aurait été envisagé peut se résumer à l’intrigue suivante : « Les relations entre Nietzsche, Cosima, Wagner, transposées dans l’histoire des rapports troubles entre Frédéric, le jeune normalien ambitieux, Organte, le musicien vieillisant, et sa femme, fournir la matière thématique concrète. » (La première philosophie de Sartre, 184) « Sartre s’incarne en Frédéric, un normalien timide, brutal et orgueuilleux, apôtre boutonneux de la Force, qui veut “s’imposer au monde” et qui se jette dans les bras d’un maître, Richard Organte, tout en devenant amoureux de sa femme Cosima. C’est évidemment la relation triangulaire Friedrich Nietzsche-Richard Wagner-Cosima Wagner qui sert de matrice au roman. Organte est un écrivain et compositeur célèbre, mais c’est un homme du passé, fatigué et faible, avec seulement du talent, alors que le jeune Frédéric, qui projette un livre sur lui, a du génie et de l’avenir. La relation entre Frédéric et Cosima est décrite d’une façon plus attachante. Frédéric est charmé, mais il aime une femme-enfant qu’il ne peut posséder et qui, comme Anny dans La Nausée, vit dans un monde imaginaire, semblable à celui des contes de fées. C’est précisément un conte de fées, “Le Chasseur d’âmes”, que Frédéric, à la surprise et au grand plasir du lecteur, entreprend de raconter à Cosima et à ses deux filles. Le conte, bien conçu et bien raconté, propose une allégorie de la conscience, du pour-autrui, du regard, et comporte de belles pages sur l’existence. Déçu par son maître, frustré par Cosima, Frédéric voit son livre rejeté. Les Organte le quittent et il ne lui reste plus que la souffrance. En réalité, sa défaite est une victoire : il joué à qui perd gagne, et son expérience lui permet maintenant d’écrire l’ouvrage qui est vraiment lui-même, son Empédocle. » (Dictionnaire Sartre, ci-après “DS”, 120-121) Qu’est-ce que qui caractérise ce roman? On notera premièrement l’influence de Nietzsche. À la fin du roman, Sartre, prouvant par là mê̂me son attirance pour Nietzsche qui est figuré ici par le personnage Frédéric, écrit ainsi : « Nous pouvons le laisser sur cette défaite, sur cette fructueuse défaite. Il est humilié et désespéré. Il va longtemps douter de lui, il pensera perdre sa force. Il est tout seul, il méprise les hommes et il a peur des femmes. Tout ce qu’il chérissait, le clair soleil, les parfums, les pensées fortes, le goût salé de la vie, va lui faire horreur. Mais le temps approche où il ne connaîtra plus que des victoires. » (ÉdJ, 286) Quoique Frédéric ait perdu tout, la victoire est à Frédéric, parce que l’avenir lui appartient. Il est bien connu que les influences philosophiques allemandes de Sartre se trouvent du cô̂té de Hussel, Heidegger et Hegel. Tout aussi notoire est l’influence de Marx dans la seconde moitié de la philosophie de Sartre. Mais il est moins connu que le jeune Sartre a été influencé par d’autres philosophes allemands, comme Nietzsche. Dans Le siècle de Sartre (ci-dessou, “SS”), Bernard-Henri Lévy dit ainsi : « Il y a des références éparses, des allusions, jusques et y compris dans les périodes plus tardives (...). » (SS, 173) « Pas de doute. L’enjeu, c’est bien Nietzsche. Il y a une “affaire Nietzsche”, décisive dans le procès de constitution de la “pensée-Sartre”. Il y a une bataille pour le contrôle du continent Nietzsche au moins aussi essentielle aus yeux de ce premier Sartre, que la bataille autour de Hessel et Heidegger. (...) c’est elle qui, surtout, donne le ton à ce “premier” Sartre, ce Sartre d’avant le compagnonage communiste (...). » (SS, 180) Les concepts principaux de Nietzsche, « la force » et « la joie » sont découverts plusieurs fois chez le protagoniste, Frédéric. L’idée nietzschéenne de « renversement de la morale », de « reconstruction de la morale» se retrouve dans le personnage Organte (ÉdJ, 226). Tous ces concepts sont représentés par Sartre dans un contexte qui est semblable à celui de Nietzsche. On trouve par ailleurs dans ce roman beaucoup d’indices de ce qu’ont pu ê̂tre les idées du premier Sartre. Il n’est pas rare que dans les premiers écrits d’un auteur contiennent en germes les idées déployées dans les ouvrages suivants. Aussi les premiers écrits d’un auteur sont des trésors pour aborder les ouvrages d’après. En cet aspect, Sartre n’est pas une exception. Conscience (ÉdJ, 233) et ironie (ÉdJ, 224), qui seront développés pleinement dans L’Être et le Néant se retrouvent dans « Une défaite ». L’indifférence envers la politique du jeune Sartre (ÉdJ, 255), la pensée que il n’a pas de génie, ce qui sera repris dans Les Mots (ÉdJ, 252), la sympathie envers les ouvriers (ÉdJ, 221) sont déjà dévoilées dans ce roman. Un autre caractère de ce roman est qu’il est une œuvre inachevée, ce qui est un trait avec lequel sont familiers les lecteurs de Sartre. Ses œuvres de grandes dimensions, celles qu’il prépara avec le plus d’ambition, ses œuvres représentatives, Les Chemins de la liberté, L’Idiot de la famille, L’Être et le Néant, La critique de la raison dialectique sont inachevées. Ce qui fait dire à Lévy que « bref, il aurait pu dire qu’aucun de ses livres n’est fini (...). » (SS, 291) Mais pourquoi ? Lévy cite ensuite Sartre disant que « la moindre page m’épuise, geint-il ; la moindre prose me laisse sur le flanc ; alors je fais attention, n’est-ce pas ; j’essaie de me ménager ; ces derniers temps, quand je sentais la fièvre venir, je préférais finir arbitrairement, m’interrompre ; et voilà pourquoi j’ai tous ces livres “en souffrance”. Ou même, tout simplement : “j’ai abandonné des livres entrepris parce que je ne savais pas comment les continuer.” » (SS, 292) Or ce caractère se retrouve dans les cinq écrits insérés dans Écrits de Jeunesse. Mais comme ses autres œuvres inachevées, « Une défaite » donne l’impression de dire néanmoins tout ce qu’il avait à dire. Ensuite les notes nous permettent de deviner la direction envisagée par Sartre au-delà de l’inachèvement. Que « Une défaite » est l’ébauche d’un roman que Sartre a écrit dans sa jeunesse, on peut le reconnâitre tout de suite à la composition maladroite du récit et aux phrases peu raffinées. Les transitions entre chaque scène tout au long du roman paraissent contraintes, et au lecteur accoutumé aux œuvres de Sartre existantes, comme par exemple La Nausée, Le Mur, Les Chemins de la liberté, ou Les Mots, les phrases de « Une défaite » donnent une impression de grossièreté et d’un manque de raffinement. Mais il est possible aussi que ce soit parce que le texte inséré dans les Écrits de Jeunesse n’est pas la dernière version. Toutefois le renversement de l’affaire de Hennebicque, et la description psychologique de Frédéric et Cosima, le “conte de fées”, et l’excellente capacité d’expression démontrent les possibilités du jeune Sartre. Par exemple : Or il avait appris, au long des innombrables examens que doit passer un jeune Français, à se servir de la fortune, et, interrogé, à ramasser des mots balbutiés dans le désarroi du moment, à les heurter comme des billes au creux de sa main, jusqu’à ce que son esprit tourmenté produisît une idée qui précisément eût l’air d’être à l’origine, d’avoir dicté ses premières paroles, et à conclure brillamment en rappelant son début comme s’il avait été concerté. C’est ainsi qu’on enlève d’assaut les premières places d’un oral. (ÉdJ, 237) On retrouve aussi cette poursuite de la clarté qui lui est si caractéristique. il n’aimait pas l’inconscient, ni laisser obscures certaines vérités qui pouvaient lui déplaire. (ÉdJ, 259) Les nombreuses citations et mentions des sources constituent une autre caractéristique de ce roman. En plus des allusions à Nietzsche, figurent dans le roman l’histoire biblique de Samson, les Entretiens de la Villa Saïd de Gsell, L’Égoïste, Les Comédiens tragiques de Meredith, Fort comme la mort de Maupassant, les Védas, etc. Sont mentionnés Donatello, Bonaparte, César, Balzac, Kant, Platon, Gide, Delbos, Boscovich, Hardy, Kipling, Clemence Dane, Leibniz, Saint-Martin, Mozart... Ne se bornant à aucun domaine en particulier, il fait intervenir de nombreuses personnes célèbres en fonction de leur principal concept ou de ce qui les caractérise. Des personnages issus de la mythologie apparaissent aussi, comme Antée, Étéocle, Œdipe, Titan, Apollon, Antigone, etc. ce qui est évidement le reflet de la tendance à l’éclectisme des lectures de Sartre. Ce qui est plus évident, contrairement à certaines phrases de La Nausée qui sont tirées des Cahiers de Malte de Rilke sans le mentionner, certaines phrases de « Une défaite » révèlent leurs sources sans dissimulation. Les phrases à caractère méditatif apparaissent partout dans le roman, ce qui est caractéristique de ce roman aussi. La description des impresssions devant les poubelles, devant le printemps, devant le miroir dans la première partie, au deuxième chapitre, et la distinction entre l’observateur des choses et l’observateur des gens dans le troisième chapitre de la première partie, en sont de parfaits exemples. Par eux, nous pouvons saisir que le caractère méditatif des romans de Sartre est déjà présent dans ses tout premiers écrits. Le point de vue sur le roman dans « Une défaite », cité ci-dessous, nous montre dans une certaine mesure l’attitude de roman de Sartre lui-mê̂me. « Que voulez-vous écrire? » demanda Organte. « Des romans. Mais pas comme ceux qu’on écrit maintenant. C’est de la cochonnerie. Je voudrais que la réforme du roman fût de la rendre aussi difficile qu’un ouvrage de philosophie et qu’il s’occupât de notre vie intellectuelle au même titre que de notre vie affective, qu’il montrât l’homme au travail et raisonnant. » (ÉdJ, 229) Jusqu’ici, nous avons envisagé l’intrigue et les caractéristiques d’« Une défaite ». Mais il y a quelque chose à noter ; c’est le fait que « Une défaite » ait été réorganisé pas deux éditeurs et commentateurs, Michel Contat et Michel Rybalka, qui disent ainsi : « Le texte que nous avons établi suit en général l’ordre du manuscrit, mais d’assez nombreux fragments ou passages ont été déplacés pour suivre les indications de l’auteur et pour maintenir une suite ou thémarique au récit. Dans certains cas, ce réarrangement n’était pas chose facile et a impliqué de notre part des décisions que nous aurions souhaité éviter. Seule la découverte de la version définitive permetta de fournir un texte satisfaisant. Nous donnons en variantes les passages raturés, les notes indiquant les intentions techniques de l’auteur et les fragments ne pouvant s’intégrer au récit. » (ÉdJ, 522) Qui sont ces deux personnes ? « Michel Contat (né à Berne en 1938) est encore étudiant en relation avec Sartre à travers son militantisme contre la guerre d’Algérie. L’ayant rencontré en 1965, à la faveur d’un mémoire universitaire (Explication des “Séquestrés d’Altona”, Minard, 1968), il obtient le soutien de Sartre pour un programme de recherche qui aboutira, en collaboration avec Michel Rybalka, à l’ouvrage de référence Les Écrits de Sartre (Gallimard, 1970), bio-bibliographie dont Sartre fait l’éloge dans une lettre-préface. Devenu un intime de Sartre et de sa fille adoptive Arlette Elkaïm, il coréalise avec Alexandre Astruc le film Sartre par lui-même (1972-1976, sélectionné au festival de Cannes), publie en 1975 l’interview “Autoportrait à 70 ans” dans le Nouvel Observateur, repris en traduction dans une quarantaine de pays et qui révèlent la quasi-cécité interdisant désormais à l’auteur des Mots tout travail littérare. Installé à Paris, à l’appel de Sartre et d’Andre Gorz, pour seconder l’équipe rédactionnelle des Temps modernes, il vit, de 1973 à 1982, grâce à des travaux d’auteur, de scénariste, de journaliste et de chercheur libre, collaborant à Télérama comme chroniqueur de jazz et au Monde comme critique littéraire. En 1982, il est intégré au CNRS, à l’Institut des Textes et Manuscrits modernes (ITEM) où il constitue, en 1986 une équipe rassemblant les universitaires les plus intéressés par l’étude des manuscrits de Sartre. Ayant progressivement “professionalisé sa passion pour l’œuvre sartrienne”, Michel Contat, rapidement reconnu comme le spécialiste le plus important de l’œuvre et de la pensée de Sartre, a édité, en collaboration avec Michel Rybalka, Un théàtre de situations (Gallimard, 1973, nelle éd. “Folio” 1992, les Œuvres romanesques en Pléiade (1981), les Écrits de jeunesse (Gallimard, 1990). Auteur de nombreux articles de recherche ou de synthèse sur Sartre, éditeur du volume collectif Pourquoi et comment Sartre a écrit “Les Mots” (PUF, 1996), il assure, pour le centenaire de la naissance de l’écrivain, la direction du volume Pléiade Théàtre complet. Par son prestige personnel et son charisme souriant autant que par l’étendue et la sûreté de son érudition, Michel Contat a contribué plus qu’aucun au développement des études sartriennes et à la postérité de l’œuvre de Sartre. » (DS, 106-107) « Né 1933 en France, d’origine ukrainienne, licencié d’anglais et de russe, Michel Rybalka a soutenu une thèse de doctorat sur Boris Vian à UCLA, (...), puis entamé une brillante carrière universitaire aux États-Unis (principalement à la Washington University, St. Louis, Missouri). Rybalka appartient à la “deuxième génération” sartrienne, celle qui a connu Sartre personellement et a travaillé avec lui sous divers formes. Rybalka a rencontré Sartre à partir de 1964, par l’intermédiaire de Michelle Vian, et s’est rapidement imposé comme l’un des commentateurs les plus avertis de son œuvre. À partir de 1970, il devient avec Michel Contat le principal éditeur scientifique du corpus sartrien. De cette collaboration, il convient de signaler en tout premier lieu : Les Écrits de Sartre (1970, traduit en anglais et en japonais), Un théàtre de situations (1973, revu en 1992), les Œuvres romanesques procurées pour la Pléiade en 1981 et les Écrits de jeunesse (1990) ; tous ces volumes ont paru aux éditions Gallimard et ont connu réeditions et traductions. Contat et Rybalka ont par ailleurs fourni à la communauté sartrienne des outils de recherche indispensables, en recueillant notamment les données historiques et bibliographiques dans le volume Sartre. Bibliographie 1980-1992 (Éditions du CNRS, 1993) ou pour le Bulletin d’information du Groupe d’études sartriennes, devenu L’Année sartrienne en 2001. En 1979, Michel Rybalka dirige avec Geneviève Idt l’important colloque Sartre à Cerisy ; en 2005, il y assure à nouveau l’organisation du colloque du Centenaire, dont les activités sont coordonnées par le site qu’il a mis en place jpsartre.org. Homme de grande culture, personnalité très attachante, Michel Rybalka a joué un rôle considérable dans le rayonnement des études sartriennes, dont il est de toute évidence une figure majeure. Il vit aujour’hui au pays basque. » (DS, 439) Quoique « Une défaite » prenne pour charpente narrative l’histoire de Nietzsche, elle forme l’autoportrait du jeune Sartre. Dans ce roman, le normalien Frédéric, qui incarne Sartre, abandonne sa maîtresse, organise un groupe dont il devient le chef, organise et théorise un canular, donne des leçons pour gagner sa vie, étudie avec zèle, compose un “Conte de fées” sans difficulté, se dévoue à son maître et aime la femme de son maître, Cosima. Mais il est vaincu. Pour accepter Frédéric, son maître Organte est trop vieux. Les Organte quittent Frédéric. Et Frédéric reste seul. Mais cette défaite est une victoire. Car l’avenir est à Frédéric. C’est un roman plein de charme malgré ses défauts, qu’on attribuera à la jeunesse de Sartre.

      • 韓國 山林行政의 改善方向에 關한 硏究

        한동민 水原大學校 行政大學院 1989 국내석사

        RANK : 247631

        The forest and men have been inseparably related to each other as the result of the commensal relationship : the former cleans the inpure air and gives the fresh one to men and the latter protects the forest for its well growing. The forest, 65% of the land is the very valuable natural resource and property to us. It gives us profit by economic but also to public interests as the fuctions of water preservation, flood protection, territoral integrity, protection of landslide, health recreation improvements, living environment and air cleaning, etc,. We have to have a correct understanding the value of the forest and how important it is to the human being, and have to do our best to protect & preserve the forest. We can not be survived even a second if the forest is disappeared. There fore, we must face problems in forest straightly, and study how to cope with the situation. The problems : 85% dependence for woodconsumption on imports, spead of environmental expansion of leasure facilities, and mountarn investments, we must solve these problems for the development of forest in the future. The best ways to solve these problems, we have to invest to prove the tactical engineer in the field of forest, and expanding the economical forest, and organize the suitable administrative systems for forest, so we can increase the funtions of the forest developments. Till now, we have kept the indifferent attitude toward forest reservation, since we are fully understoud the value of the forest, we, men, have to do our best to care of the forest for its well reservation. from now on, we must realize how important the forest is to human being and looking for the best way always to be survided together.

      • ‘寺刹令’ 體制下 本山制度 硏究

        한동민 中央大學校 大學院 2006 국내박사

        RANK : 247631

        개항 이후 기독교 및 일본의 종파불교가 유입되면서 정부의 숭유억불의 불교정책은 변화를 맞이하였다. 1894년 갑오개혁은 전통적인 권위를 부여받았던 의승군과 도총섭 제도를 없애면서 불교와 국가관계를 새롭게 변화시켰다. 이후 원흥사 및 사사관리서를 통한 불교의 국가 관리체제가 시도되었다가 실패하면서 더욱 어려움에 처하게 되었다. 조선불교계는 조선시대 숭유억불의 영향 아래 근대적 교육과 포교에 대한 고민과 내용이 성숙되지 못한 상태에서 외세를 만나게 되었다. 일제는 1911년 寺刹令을 반포함으로써 불교계에 대한 통제와 관리를 하고자 하였다. 소위 ‘寺刹令 體制’로서 30개 本山과 그 아래 末寺로 편재되는 本末제도와 寺法의 시행이었다. 이는 일제강점기 총독부 불교정책의 기본적인 틀이었다. 일제당국은 사찰령을 통하여 조선 사찰의 재산을 관리하고자 하였고, 본산주지에게 강력한 권능을 부여하면서 불교계 교단을 통제하고자 했다. 이에 본산주지들은 ‘寺法’이라는 법률적 통제를 통하여 末寺를 장악하면서 조선불교계는 근본적인 변화에 직면하였다. 그럼에도 1919년 3.1운동 이전까지 조직적인 사찰령 비판과 철폐운동은 나타나지 않았을 정도로 사찰령에 대하여 우호적이었다. 이에 조선불교계는 여타 종교와는 달리 사찰령 체제로 식민지체체에 연착륙할 수 있었다. 총독부는 30본산 주지들을 중심으로 조선불교계를 재편하고자 하였고, 30본산들도 이에 적극 동참하면서 30본산주지회의소와 30본산연합사무소 등을 만들어 운용하였다. 이는 총독부의 불교계 통제와 관리 목적으로 이루어진 것이지만, 조선불교계 내부의 중앙교단 조직이라는 요구도 일정하게 반영된 것이었다. 이후 재단법인 조선불교중앙교무원이 조직되고 총본산 체제로 발전하면서 중앙교단이 운영되었다. 그럼에도 근본적으로 사찰령 체제의 본산제도의 틀은 변화하지 않았다. 사찰령 체제의 본말제도는 권력기관인 조선총독이 본산주지를 인가함에 따라 종교의 세속화를 가져왔다. 더욱이 대처육식에 대한 금제가 사실상 없어진 상황에서 승려들의 타락과 세속화는 가속되었다. 이에 사찰령 체제에서 본산주지 문제는 지속적인 고질적인 문제가 되었고, 본산별 경쟁에 따라 조선불교계의 통일은 불가능하게 되었다. 사찰령은 기본적으로 조선불교의 발전을 위해 만들어진 법률이 아니라 조선사찰의 재산을 관리하고 조선불교의 급격한 변화를 방지하면서 ‘現狀維持’를 하고자 만들어졌다. 그럼에도 조선불교계에는 기존에 경험하지 못한 근본적인 변화를 가져왔던 것이다. 지금도 구속력을 갖는 제도로서 본산제도는 사찰령 체제 이래 크게 바뀌지 않았다는 점이다.

      • 3D 애니메이션의 리얼리티 구현을 위한 Fur의 효과적인 활용방법 연구 : 작품 『발자국』제작을 중심으로

        한동민 홍익대학교 산업대학원 2003 국내석사

        RANK : 247631

        애니메이션은 실사와 달리 만들어진 가상의 세계이기에 리얼리티를 가질 때 비로소 사실적인 생명력을 갖게 된다. 3D 애니메이션의 리얼리티를 위한 표현 요소로서는 난잡함과 혼란함, 캐릭터의 개성과 보는 이의 선입견, 그럴듯함, 표면 재질, 반사 등이 있는데 그중 표면 재질은 감성을 자극하고, 현실감을 제고 하여 3D 애니메이션 창작물에게 생명력을 갖게 하는데 가장 중요한 요소 이다. 질감 작업 중에서 사실적인 생명력을 얻어 정서적 효과를 쉽게 전달할 수 있는 Fur의 활용은 매우 중요하다는 결론을 가지게 되었고 선진 애니메이션 업체들의 제작물들을 통하여 입증할 수 있었다. 이에 본 연구는 자연 속에서 자기를 발견해 나가고 선대의 삶을 쫓아 살아 나가는 어린 곰의 이야기 인 3D 단편 애니메이션 『발자국』 의 제작을 통하여 Maya Fur를 연구하였다. Fur작업은 메이저급 제작 사들도 여러 가지 인 하우스 프로그램들과 또 다른 여러 가지 방법 등으로 문제점들을 보완하고 있는 것이 현실이다. 참고 할만 한 문헌이나 데이터가 거의 없는 상태에서 연구 검토 하여 지금까지 알려진 문제점들 외에 또 다른 문제점들과 해결 방안을 제시하였지만 부족한 점, 모순된 점이 많을 수 있다고 생각된다. 이 미흡한 연구가 Fur 작업을 하고자 하는 디자이너들에게 조그마한 도움이 되기를 바란다. Animation is an imaginary world yet it has realistic vitality when it has 'reality' The expression factors for the reality of 3D animation are Cluter & Chaos, Personality & Expectations, Believability, Surface Texture, Speculity, etc. Among them, Surface Texture is the most important factor as it is that factor that stimulates sensitivity and improves a sense of reality in order to give vitality to 3D animation material. Utilization of fur is very important in the work for Surface Texture, as it can deliver an emotional effect easily through realistic vitality. This may be verified through the products of advanced animation companies. Therefore, this study investigated the effect of Maya fur, through the production of a 3D short animation file, Footprint. It is the story of a little bear that discovers himself in nature and pursues the life of his ancestors. As for utilizing fur, even major animation production companies have complemented shortcomings through various methods based on in-house programs. Though this study presents many problems and solutions for fur work other than existing shortcomings that have been known, as there is scarce reference and data on the matter, this study has some restrictions in that aspect. However, I hope this study contributes to the fur work for designers in the future.

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