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종교적 초월성의 표현 형식으로서의 소설의 가능성 - 김동리의 「무녀도」와 모리악의 「떼레즈 데스께루」에 대한 비교문학적 고찰을 중심으로
정장진 한국비교문학회 2008 比較文學 Vol.0 No.46
Notre étude a pour objet de comparer les deux romans du xxe, l’un français et l’autre coréen pour savoir si, malgré son aspect profane, l’écriture romanesque moderne pourrait se substituer à la transcendance religieuse par ses structures textuelles. Nous avons choisi deux romans qui pourraient représenter les deux religions auxquelles ils ont appartenu ; le christianisme et le chamanisme. Dans Mounyodo de Kim Dong-Li, roman célèbre qui est censé le plus souvent mettre en scène le conflit entre l’héroïne, femme chaman et son fils, chrétien, c’est cependant l’autre conflit plus intrinsèque et culturel qui est une clef de voûte du conflit entre le christianisme et le chamanisme; conflit entre textualité de la religion chrétienne et non-textualité du chamanisme qui consiste à relier le surnaturel au terrestre presque uniquement par des chants et des danses. Par contre Thérèse Desqueyroux de F. Mauriac présente une écriture qui rappelle une confession, voire la pénitence chrétienne, dans la mesure où aprés avoir tenté d’empoisonner son mari et libérée enfin du Palais de justice, l’héroïne retourne chez son mari en cherchant sans cesse des mots susceptibles de le convaincre de véritable motif de son crime et de s’en convaincre elle-même. C’est ainsi qu’il faudrait interpréter les deux romans comme une allégorie qui représente par une série des métaphores d’autres histoires sous-jacentes. C’est la structure allégorique des deux romans qui nous invite à analyser de plus près des éléments structurants des deux textes. C’est en effet une transcendance textuelle soutenue par l‘inconscient en partie, non pas celle de la religion qui traverse la profondeur des textes d’un bout à l’autre en dépit de l’apparence religieuse. On voit dans Mounyodo, la fille sourde-muette de la femme-chaman, Nan-i qui est aussi petite femme-chaman et une incarnation de la sexualité tenter son frère de l’autre père, Ouck-i chrétien pour une liaison incestueuse. Cette tentation et l’inceste sont déjà prédestnités avant la naissance des deux enfants. Mais ce déroulement du roman, en particulier l’inceste est contradictoire parce que le fils chrétien, Ouck-i n’a pas été mis au monde par l’ordre des dieux ; «il n’est qu’un fils naturel né d’une liaison d’un certain homme avec Mowha avant qu’elle n’a reçu l’ordre divin», alors que sa fille Nan-i a été mis au monde par l’ordre divin. La contradiction relative à la naissance du fils nous montre que celui-ci a été né par une naissance virginale tout comme Christ. Dans le roman de Mauriac, c’est le même fantasme qui structure le texte romanesque, puisque déjà suggérée par son prénom qui évoque la Sainte-Thérèse d’Avila de l’Espagne, Thérèse se présente comme une femme qui se marie avec l’Epoux Eternel. Notre étude a pour objet de comparer les deux romans du xxe, l’un français et l’autre coréen pour savoir si, malgré son aspect profane, l’écriture romanesque moderne pourrait se substituer à la transcendance religieuse par ses structures textuelles. Nous avons choisi deux romans qui pourraient représenter les deux religions auxquelles ils ont appartenu ; le christianisme et le chamanisme. Dans Mounyodo de Kim Dong-Li, roman célèbre qui est censé le plus souvent mettre en scène le conflit entre l’héroïne, femme chaman et son fils, chrétien, c’est cependant l’autre conflit plus intrinsèque et culturel qui est une clef de voûte du conflit entre le christianisme et le chamanisme; conflit entre textualité de la religion chrétienne et non-textualité du chamanisme qui consiste à relier le surnaturel au terrestre presque uniquement par des chants et des danses. Par contre Thérèse Desqueyroux de F. Mauriac présente une écriture qui rappelle une confession, voire la pénitence chrétienne, dans la mesure où aprés avoir tenté d’empoisonner son mari et libérée enfin du Palais de justice, l’héroïne retourne chez son mari en cherchant sans cesse des mots susceptibles de le convaincre de véritable motif de son crime et de s’en convaincre elle-même. C’est ainsi qu’il faudrait interpréter les deux romans comme une allégorie qui représente par une série des métaphores d’autres histoires sous-jacentes. C’est la structure allégorique des deux romans qui nous invite à analyser de plus près des éléments structurants des deux textes. C’est en effet une transcendance textuelle soutenue par l‘inconscient en partie, non pas celle de la religion qui traverse la profondeur des textes d’un bout à l’autre en dépit de l’apparence religieuse. On voit dans Mounyodo, la fille sourde-muette de la femme-chaman, Nan-i qui est aussi petite femme-chaman et une incarnation de la sexualité tenter son frère de l’autre père, Ouck-i chrétien pour une liaison incestueuse. Cette tentation et l’inceste sont déjà prédestnités avant la naissance des deux enfants. Mais ce déroulement du roman, en particulier l’inceste est contradictoire parce que le fils chrétien, Ouck-i n’a pas été mis au monde par l’ordre des dieux ; «il n’est qu’un fils naturel né d’une liaison d’un certain homme avec Mowha avant qu’elle n’a reçu l’ordre divin», alors que sa fille Nan-i a été mis au monde par l’ordre divin. La contradiction relative à la naissance du fils nous montre que celui-ci a été né par une naissance virginale tout comme Christ. Dans le roman de Mauriac, c’est le même fantasme qui structure le texte romanesque, puisque déjà suggérée par son prénom qui évoque la Sainte-Thérèse d’Avila de l’Espagne, Thérèse se présente comme une femme qui se marie avec l’Epoux Eternel.