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        AU SEUIL D'UNE CRITIQUE NOUVELLE

        Maurice Pinguet 한국불어불문학회 1967 佛語佛文學硏究 Vol.2 No.1

        La litte´rature a toujours e´te´ cette parole irresponsable, virtuelle, qui sourit entre les mots, qui ne dit ni non, qui murmure comme Me´lisande mourante "Je ne sais pas ce que je dis, je ne sais pas ce que je sais". Mais pendant longtemps son essence a e´te´ masque´e par les pre´suppose´s divers dont on lui confiait la charge: canons esthe´tiques, re`gles des genres, contenus a` formuler, confidences a` de´livrer, missions et messages. Dans ces pre´suppose´s, la litte´rature trouvait bonne conscience - et bonne sante´. Depuis Mallarme´, tout l'appreil de cette responsabilite´ multiple s'est dissipe´ et dans la vacuite´ de cet effacement une question est apparue: "Mais alors qu'est-ce que la litte´rature? Comment est-elle encore possible?." Aujourd'hui l'e´crivain peut encore se donner une ta^che (Sartre: de´mystifions! Ponge: de´crivons!) mais il sait trop bien que la question qu'est l'oeuvre a` cre´er de´borde invinciblement quoique tacitement la responsabilite´ de la ta^che a` accomplir. A cette question toujours oblique, il tente de donner re´ponse et, s'il est conscient, d'e´crire de´sespe´re´ment le dernier Livre qui la refermera. Les possibilite´s rec¿ues de la culture sont ici de faible ressource, toujours ambigue¨s elles sont autant d'impossibilite´s de redire. La seule possibilite´, seul il doit l'inventer: un langage qui parle dans son langage, un langage tout intime mais qui lui reste insaisissable, l'invention d'une ve´rite´ elle-me^me inve´rifiable. Cette irresponsable re´ponse s'inquie`te et suscite en elle-me^me une autocritique ou` se reprend dans l'e´le´ment de la pense´e la me^me question que dans l'e´le´ment de la fiction l'oeuvre tente en vain d'apaiser. Pense´e critique inhe´rente a` l'oeuvre me^me, pense´e dont Proust, apre`s Mallarme´, a donne´ dans Le Temps retrouve´ exemple magistral, pense´e dont Gide a su fournir une re´duction classique: le Journal des Faux-Monnayeurs et, dans Les Faux-Monnayeurs me^me, le journal d'Eouard. Cette pense´e critique a` l'oeuvre dans l'oeuvre, la critique nouvelle ne fait que la rendre the´matique, explicite et responsable. seule une telle pense´e peut e^tre a` l'e´gard de l'oeuvre absolument fraternelle, seule elle peut de´signer l'apparition dans un langage invente´ de ce-qui-vaut-d'e^tre-pense´, de ce qui justifie l'oeuvre d'avoir e´te´ e´crite apre`s tant d'autres, malgre´ tant d'autres lie´es au me^me destin. Une critique du signifiant retrouve ainsi la vieille vertu d'e´valuation dont se pre´valait la critique dogmatique de Boileau : elle assume le risque apophantique de re´ve´ler ce qui, dans l'oeuvre, vaut d'e^tre: valeur (sinon validite´) d'un langage fictif, ve´rite´ d'une fiction parlante. Ainsi s'indique l'ave`nement d'une ve´rite´ qui ne peut jamais naitre (comme le fait remarquer Gilles Deleuze dans Marcel Proust et les signes, 1965) d'une bonne volonte´ de penser, mais du seul rapport unissant, dans l'aventure du langage, la violence des signes au recueillement de la pense´e. L'oeuvre est un risque, la critique un risque e´gal: le beau risque de penser l'oeuvre comme une re´ponse a` la question qui les inquie`te et les suscite.

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