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Pour une philosophie non utilitaire du CECR en Asie du Nord-Est
( Nishiyama Jean Noriyuki ) 한국프랑스어문교육학회 2011 한국프랑스어문교육학회 학술대회자료집 Vol.2011 No.-
Depuis la publication du CECR en 2001, on compte de plus en plus de versions en différentes langues, et non seulement en Europe, mais aussi en Asie du Nord-Est. La version japonaise a vu le jour en 2004, la coréenne en 2007, la chinoise (pour la Chine continentale) en 2008 et une autre pour Taïwan en 2007, ce qui indique une influence importante dans cette zone extra-européenne. Si je prends pour exemple l’influence du CECR au Japon, on se contente en général de calquer les niveaux communs de référence d’une seule langue comme pour l’anglais dans les curricula. Il s’agit donc d’une utilisation pragmatique et utilitaire du CECR qui ignore sa philosophie profonde. Dans cette intervention je tiens à illustrer une philosophie non utilitaire du CECR ou l’usage non utilitaire qui peut en être fait, en Asie du Nord-Est. Est-il possible d’envisager d’une manière non utilitaire un outil de travail si utile en apparence ? Pour cela, nous allons d’abord nous interroger sur les raisons pour lesquelles le CECR est considéré comme un outil utile et efficace, et dans quelle mesure il est traité comme un «standard», une norme, pour l’enseignement des langues. Ensuite nous allons confronter cette idée de standard au CECR, pour démontrer que le CECR ne coïncide pas intégralement avec cette notion. La troisième partie sera consacrée à l’illustration des caractéristiques non utilitaires du CECR, en particulier l’aspect transversal de l’enseignement des langues aussi bien que l’idée de compétence partielle.